Combien de familles dans ce cas?
3 participants
Page 1 sur 1
Combien de familles dans ce cas?
Je dis souvent sous forme de boutade: "il faut intégrer les personnes autistes dans les établissements médico-sociaux!"
Ce sont évidemment les cas les plus lourds avec des troubles du comportement qui posent problème. Sans formation sur les troubles du comportement ou plutôt comportements défis comme disent nos amis Belges, ces institutions ne peuvent faire face et c'est l'exclusion....
http://www.lemans.maville.com/actu/actudet_-Seule-epuisee-et-sans-solution-pour-son-fils-autiste-_dep-753804_actu.Htm
Faute de place dans un établissement spécialisé en Sarthe, un autiste de 23 ans vit chez sa mère qui s'épuise à s'occuper de lui.
C'est Christine, une « amie inquiète » qui a alerté Ouest-France. « Sylvie est dans une situation absolument insupportable. Elle est seule avec son fils Bastien et personne ne leur vient en aide. Pourtant, ils font partie de la société. C'est un véritable appel au secours qu'on lance. En espérant que quelqu'un décide enfin de faire quelque chose pour eux... »
Bastien est un grand gaillard de près de deux mètres, plutôt costaud. Il aura 23 ans dans quelques jours. Atteint d'un « autisme sévère », il ne parle pas et n'est pas autonome pour les gestes de la vie quotidienne. Sujet à de graves crises d'angoisse, il souffre aussi de crises d'épilepsie et de convulsions la nuit. Il peut parfois être violent. Envers les autres et envers lui-même.
Depuis bientôt quatre mois, faute d'accueil dans un établissement spécialisé, Bastien vit avec sa mère, Sylvie, dans leur coquette maison près d'Écommoy. Il passe beaucoup de temps à dormir et à manger. Il a peu d'occasion de se dépenser. « Il s'installe dans son petit confort, s'inquiète Sylvie. Et plus le temps passe, plus ce sera difficile pour lui de s'adapter à un nouveau cadre de vie en collectivité. On perd un temps précieux ».
« Assurer son avenir »
Pendant 16 ans, Bastien a été accueilli en hôpital de jour en psychiatrie, à Allonnes. C'est là que Sylvie a rencontré d'autres parents d'autistes. Ensemble, ils ont monté une association (Éclaircie autisme Sarthe) et milité pour l'ouverture d'un établissement spécialisé. Ainsi est né l'IME (l'institut médico-éducatif) Vaurouzé, accueillant les adolescents de 12 à 20 ans. Bastien y a séjourné de 18 à 22 ans.
En avril 2008, le Foyer d'accueil médicalisé « le Verger » a ouvert à Coulans-sur-Gée. Bastien y a été admis en juin. Avec l'objectif qu'il y soit interne et qu'il rentre chez lui le week-end. « On y est allé progressivement. Quelques heures par jour, certains jours. J'avais noté sur des fiches punaisées au mur tout ce qu'il fallait faire avec lui. Ce qu'il aimait ou pas. Pour que l'intégration se passe au mieux. Il était content d'y aller. Et moi, ça me rassurait qu'il ait un lieu de vie. Je dois assurer son avenir », soupire Sylvie. Mais le 24 juillet, lors d'une crise Bastien a frappé une des salariées et le foyer l'a renvoyé. Depuis, il est « sans affectation ».
« Comme tous les parents, on est inquiet de ce qu'il adviendra de nos enfants quand on ne sera plus là, reprend Sylvie. Mais encore plus dans le cas de Bastien. Il est absolument incapable de vivre seul : sans famille pour le prendre en charge. D'ailleurs, comment leur imposer cela ? »
« Tout est compliqué »
Le faire prendre en charge par le centre hospitalier spécialisé ? « Jamais ! Bastien ne supporte pas l'enfermement. Il est hors de question qu'il y finisse ses jours ! » Des sanglots dans la voix, elle murmure : « Quand on n'a pas de prise en charge correcte, avec des personnes compétentes et formées, on en vient à souhaiter que nos enfants ne nous survivent pas. C'est terrible de dire ça, hein ? ».
On sent la maman à bout de forces, épuisée moralement. Elle qui a dû prendre une demi-retraite après avoir travaillé de nuit pour pouvoir s'occuper de son fils, le jour. Depuis quatre mois, elle ne peut jamais s'absenter, « sauf impératif, une heure ou deux par-ci, par-là, quand Bastien dort. Mon père vient le garder ». Sa vie sociale, ses activités sont réduites à néant. Du coup, son rêve serait de... boire un café tranquille en terrasse. Pour souffler. Mais toute son énergie est consacrée à la prise en charge de son fils. « Je m'épuise en combats. Car tout est compliqué... »
Par exemple, Bastien souffre de terribles névralgies. Il faudrait lui faire passer un scanner pour tenter d'en connaître les causes. « Mais pour lui, on ne peut l'envisager que sous anesthésie générale. Et au Mans, ça ne se fait pas ».
Laurence PICOLO.
Ce sont évidemment les cas les plus lourds avec des troubles du comportement qui posent problème. Sans formation sur les troubles du comportement ou plutôt comportements défis comme disent nos amis Belges, ces institutions ne peuvent faire face et c'est l'exclusion....
http://www.lemans.maville.com/actu/actudet_-Seule-epuisee-et-sans-solution-pour-son-fils-autiste-_dep-753804_actu.Htm
Faute de place dans un établissement spécialisé en Sarthe, un autiste de 23 ans vit chez sa mère qui s'épuise à s'occuper de lui.
C'est Christine, une « amie inquiète » qui a alerté Ouest-France. « Sylvie est dans une situation absolument insupportable. Elle est seule avec son fils Bastien et personne ne leur vient en aide. Pourtant, ils font partie de la société. C'est un véritable appel au secours qu'on lance. En espérant que quelqu'un décide enfin de faire quelque chose pour eux... »
Bastien est un grand gaillard de près de deux mètres, plutôt costaud. Il aura 23 ans dans quelques jours. Atteint d'un « autisme sévère », il ne parle pas et n'est pas autonome pour les gestes de la vie quotidienne. Sujet à de graves crises d'angoisse, il souffre aussi de crises d'épilepsie et de convulsions la nuit. Il peut parfois être violent. Envers les autres et envers lui-même.
Depuis bientôt quatre mois, faute d'accueil dans un établissement spécialisé, Bastien vit avec sa mère, Sylvie, dans leur coquette maison près d'Écommoy. Il passe beaucoup de temps à dormir et à manger. Il a peu d'occasion de se dépenser. « Il s'installe dans son petit confort, s'inquiète Sylvie. Et plus le temps passe, plus ce sera difficile pour lui de s'adapter à un nouveau cadre de vie en collectivité. On perd un temps précieux ».
« Assurer son avenir »
Pendant 16 ans, Bastien a été accueilli en hôpital de jour en psychiatrie, à Allonnes. C'est là que Sylvie a rencontré d'autres parents d'autistes. Ensemble, ils ont monté une association (Éclaircie autisme Sarthe) et milité pour l'ouverture d'un établissement spécialisé. Ainsi est né l'IME (l'institut médico-éducatif) Vaurouzé, accueillant les adolescents de 12 à 20 ans. Bastien y a séjourné de 18 à 22 ans.
En avril 2008, le Foyer d'accueil médicalisé « le Verger » a ouvert à Coulans-sur-Gée. Bastien y a été admis en juin. Avec l'objectif qu'il y soit interne et qu'il rentre chez lui le week-end. « On y est allé progressivement. Quelques heures par jour, certains jours. J'avais noté sur des fiches punaisées au mur tout ce qu'il fallait faire avec lui. Ce qu'il aimait ou pas. Pour que l'intégration se passe au mieux. Il était content d'y aller. Et moi, ça me rassurait qu'il ait un lieu de vie. Je dois assurer son avenir », soupire Sylvie. Mais le 24 juillet, lors d'une crise Bastien a frappé une des salariées et le foyer l'a renvoyé. Depuis, il est « sans affectation ».
« Comme tous les parents, on est inquiet de ce qu'il adviendra de nos enfants quand on ne sera plus là, reprend Sylvie. Mais encore plus dans le cas de Bastien. Il est absolument incapable de vivre seul : sans famille pour le prendre en charge. D'ailleurs, comment leur imposer cela ? »
« Tout est compliqué »
Le faire prendre en charge par le centre hospitalier spécialisé ? « Jamais ! Bastien ne supporte pas l'enfermement. Il est hors de question qu'il y finisse ses jours ! » Des sanglots dans la voix, elle murmure : « Quand on n'a pas de prise en charge correcte, avec des personnes compétentes et formées, on en vient à souhaiter que nos enfants ne nous survivent pas. C'est terrible de dire ça, hein ? ».
On sent la maman à bout de forces, épuisée moralement. Elle qui a dû prendre une demi-retraite après avoir travaillé de nuit pour pouvoir s'occuper de son fils, le jour. Depuis quatre mois, elle ne peut jamais s'absenter, « sauf impératif, une heure ou deux par-ci, par-là, quand Bastien dort. Mon père vient le garder ». Sa vie sociale, ses activités sont réduites à néant. Du coup, son rêve serait de... boire un café tranquille en terrasse. Pour souffler. Mais toute son énergie est consacrée à la prise en charge de son fils. « Je m'épuise en combats. Car tout est compliqué... »
Par exemple, Bastien souffre de terribles névralgies. Il faudrait lui faire passer un scanner pour tenter d'en connaître les causes. « Mais pour lui, on ne peut l'envisager que sous anesthésie générale. Et au Mans, ça ne se fait pas ».
Laurence PICOLO.
Re: Combien de familles dans ce cas?
oui j'ai lu ce papier
je suis dans ce cas, mon fils a frappé une educ et la mordu, elle a fait la meme chose envers lui ,,, et oui donnnat donnant, on a fini au commissariat........
mon fils est violent dans toutes les structures, donc lui aussi n'est pas intergré et n'est donc pas intégrable, limite si il existait pas, il poserait moins de probleme
je suis dans ce cas, mon fils a frappé une educ et la mordu, elle a fait la meme chose envers lui ,,, et oui donnnat donnant, on a fini au commissariat........
mon fils est violent dans toutes les structures, donc lui aussi n'est pas intergré et n'est donc pas intégrable, limite si il existait pas, il poserait moins de probleme
Re: Combien de familles dans ce cas?
je suis vraiment mal a laise avec le fait que tu dises de ton propre fils que sil netait pas la il ne causerait pas probleme, ca sonne eugeniste pas mal. je suis ted si tu ne las pas lu ailleurs. moi je pense que nimporte qui de debile peut se trouver en dedans autiste ou non mais moi meme ayant deja été dangeureux je sentais plutot que je navais pas été ecouté, respecté et je ne savais pas comment mexprimer ca donc je menacais de tuer et je perdais le nord. environ vers lage de 8 ans mon pere ma montré comment maffirmé en homme, selon mes valeurs et mes besoins. maintenant je nai plu de probleme. si quelqu'un se retrouve en dedans et bien je pense que cest du a un manque de respect profond advenant dun proche. dites vous que vous cherchez constamment le respect et que personne veut vous donner de trucs pour vous aider alors que vous en demandez. cest comme nous mettre le pied sur la tete pour que nous les autistes on reste sous leau. cest vraiment lourd a la fin pi finalement on pense juste a tuer et on developpe des affaires de fou pi on passe notre vie a se venger. la vengeance a un certain gout et quand quelqu'un se defoule en ce sens bin japplaudit derriere!! on a tous nos combats et nos niveaux de difficultés de combats. cest dur de dire que lautre est fou de naissance. etk moi je men ai suis sorti avec le respect de mes proches.
jean-félix- Messages : 80
Date d'inscription : 22/01/2009
Age : 35
Localisation : rive-sud de quebec (ville)
Re: Combien de familles dans ce cas?
mon fils est violent dans toutes les structures, donc lui aussi n'est
pas intergré et n'est donc pas intégrable, limite si il existait pas,
il poserait moins de probleme
jean-Félix, cend a mis un smiley très en colère .
Cend retranscrit ce qu'elle perçoit du mode de pensée des personnes qui ont eu à s'occuper du dossier de son fils.limite si il existait pas,
il poserait moins de probleme
Je connais le parcours de Cend, et elle se bat comme une lionne pour le respect du droit de son fils à être différent.
J'espère que te voilà rassuré!
Re: Combien de familles dans ce cas?
Il y a confusion
Cosy te résume bien ma situation
Mais je prendrais le temps, de bien t"expliquer ce que je suis et ce qu"est mon fils, KURTIS, pas diagnostiqué, donc je le nomme quand on me demande son Diag, "extraterestre non spécifié" c'est de l'humour noir au second degré, une façon de se rapproché de TEDns
Genre de coup de gueule qui me ressemble si un jour tu me lis, j'ai toujours le même pseudo CEND, et j'ai l'air d'être un "peu" comme toi, c'est a dire, socialement et politiquement non correcte
Cosy te résume bien ma situation
Mais je prendrais le temps, de bien t"expliquer ce que je suis et ce qu"est mon fils, KURTIS, pas diagnostiqué, donc je le nomme quand on me demande son Diag, "extraterestre non spécifié" c'est de l'humour noir au second degré, une façon de se rapproché de TEDns
Genre de coup de gueule qui me ressemble si un jour tu me lis, j'ai toujours le même pseudo CEND, et j'ai l'air d'être un "peu" comme toi, c'est a dire, socialement et politiquement non correcte
Re: Combien de familles dans ce cas?
Ah mais cest tout naturel avec la science elitiste eugeniste hitlerienne en 2009 ah ya pas de trouble dans ce cas la
jean-félix- Messages : 80
Date d'inscription : 22/01/2009
Age : 35
Localisation : rive-sud de quebec (ville)
Re: Combien de familles dans ce cas?
pas compris ce que tu voulais me dire, si c'est a moi bien sur que tu répondais
Meme si ce n'est pas à moi, pas compris quand même
Meme si ce n'est pas à moi, pas compris quand même
Re: Combien de familles dans ce cas?
Ah mais cest tout naturel avec la science elitiste eugeniste hitlerienne en 2009 ah ya pas de trouble dans ce cas la
c'est que Jean-Félix a lu le post sur la possibilité d'un dépistage prénatal et donc d'eugénisme.
Re: Combien de familles dans ce cas?
Ah ok
Ben un dépistage prénatal moi mon prénatal il à 8 ans et demis
Ben un dépistage prénatal moi mon prénatal il à 8 ans et demis
Re: Combien de familles dans ce cas?
jai fait un lien dici a depistage prenatal parce quil est inevitable a mon avis en 2009.
jean-félix- Messages : 80
Date d'inscription : 22/01/2009
Age : 35
Localisation : rive-sud de quebec (ville)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum